Agence Tartare Conakry et chuchotements
Théâtre de rue / 60 minutes / Square du Château
À la manière de ces marabouts que l’on rencontre le soir, sur les places publiques de Marrakech, entourés de leurs auditeurs, Jean-Georges Tartar(e) raconte sa vraie vie vécue en Afrique. Il a survécu. C’est parlant.
“De mes voyages en Guinée, j’ai apporté 118 cahiers noircis d’une écriture secrète dont je livre, un peu, le contenu. Dans le contexte d’une Afrique surcaricaturée, il m’a paru essentiel de m’engager à faire apparaître les visages et les mots des amis guinéens qui m’ont offert le partage de leur vie, des années durant. Conakry et chuchotements est la chronique d’une humanité restreinte autant qu’édifiante dans laquelle je me suis immergé avec le souci de vivre les sens aux aguets...”. Le dispositif scénique est minimal, un arbre, deux oiseaux, une cantine, deux photos. L’acteur est lâché dans la foule avec son texte, son phrasé, il parle, lit, s’émeut, rêve, raconte...
contact gabrielle-perrin@wanadoo.fr

Et aussi le mardi 8, Square du Château

Les Femmes à Barbes Antiquithon
Entresort / 20 minutes / Jardin St Matthieu
ATTENTION, JAUGE RÉDUITE. PAS DE RÉSERVATION. BILLETTERIE SUR PLACE. TARIF UNIQUE : 2 €
Antiquithon est un entresort entre le “train fantôme” et l’exposition de monstres forains. Il bouscule vos certitudes en vous emmenant aux limites de l’inconnu... Dans ce face-à-face avec l’irrationnel, vous contemplerez le monstrueux issu des profondeurs de votre inconscient. De vraies antiquités et d’authentiques phénomènes de foire vous conduiront aux frontières de l’humain et de l’inhumain, de la beauté et de la laideur, du réel et de l’irréel.
Vodek et Urelia Cazaniescu, frère et soeur, héritiers d’une étrange collection, vous invitent à visiter leur petit musée familial. Vous y verrez, entre autre, un crâne de Yéti, une sirène, un Krolikpaouk, un chien fantôme... Vous partagerez des secrets intimes sur leurs origines roumaines et sur leur lourd passé familial.
contact www.compagniedesfemmesabarbe.com

Et aussi le mardi 8, Jardin St Matthieu

Makadam Kanibal Cirque des curiosités
Cirque de rue / 35 minutes / Place Allende
ATTENTION, DÉCONSEILLÉ AUX MOINS DE 8 ANS.
Une baraque de foire, une cabane à homme, un couple étrange en sort dans le bruit et la fumée, l’excitation monte, l’air bout légèrement. Une planche cloutée indique à tort “entrée strictement interdite”. Ils sont là, posés sur une piste de fortune, blafards et médusés sur leur radeau. Ils observent avidement, regardent goulûment autour d’eux et enfin, haranguent la foule à travers “le plus petit porte voix du monde”.
L’homme et la femme, cannibales de la vie, attendent un odieux événement. Machouilleurs d’ampoules, avaleurs de louches et jongleurs de haches... du vivant de la chair et de l’os. Ces fakirs de l’absurde nous plongent dans l’intimité percée et troublante de leur amour cru, à fleur de cuir. Spectacle gratuit pour les femmes à Barbe, les lilliputiens et les soeurs siamoises, il est vivement déconseillé aux femmes enceintes non accompagnées...
contact www.lagrossentreprise.fr

Et aussi le mardi 8, Place Allende

Yoanna
Sous le chapiteau des mordus
Yoanna c’est un tout mais surtout son contraire. C’est soit dans les airs soit sous terre mais toujours entière.
Une carcasse de moineau et des yeux à faire fondre la banquise mais à ses pieds, une grosse paire de rangos pour botter l’cul de celui qui la prendrait pour un piaf.
Légère comme une plume mais entre ses bras 40 kg d’accordéon comme pour rappeler aux tourtereaux que la place n’est pas à prendre.

Et aussi les lundi 7 et mardi 8 sous le chapiteau des mordus

ArtonikLa rue est dans le pré
Théâtre de rue dansé / 60 minutes / Place des Jacobins
IMPORTANT : APPORTEZ VOTRE PIQUE-NIQUE !
1936 : les accords de Matignon instauraient la semaine de quarante heures et les premiers congés payés. Mais, que reste-t-il de l’euphorie populaire et du bonheur partagé cet été-là ? Alors qu’aujourd’hui, les RTT se consomment et s’assaisonnent avec cinq semaines de vacances annuelles, le temps libre est devenu une industrie et le loisir se conjugue... à la masse. Mais, il n’en a pas toujours été ainsi.
Pour cette nouvelle création, Artonik invite le public à redécouvrir les joies simples des congés pendant les Trente Glorieuses. Dans une rue investie plastiquement, les spectateurs sont conviésà prendre congé et à s’y installer, le temps d’un pique-nique, sur gazon synthétique. Cinq groupes de personnages nous font revivre, sur fond sonore d’époque, des situations anodines de gens en vacances, les bouleversements des mentalités et d’une société en mutation.
contact www.lafriche.org/artonik

Et aussi les lundi 7 et mardi 8 à 19h33, Place des Jacobins

Jackie Star L’élégance et la beauté
Solo Clownesque / 60 minutes / Square du Château
Après avoir subi un crash aérien, Jackie Star, ancienne hôtesse de l’armée de l’air s’est reconvertie dans la conférence.
Aujourd’hui, elle est venue nous parler de l’élégance et de la beauté. Jackie Star évolue entre le rire, la folie et son double. Hôtesse parfaite, tragédienne démolie, cantatrice ébouriffée... mais profondément avec nous.
contact www.jackiestar.net

Et aussi les lundi 7 et mardi 8, Square du Château et Place Allende

A petit pas Amour à mère
Théâtre de rue - Marionnette / 60 minutes / Square du Château
La femme, protagoniste principal, nous balade et se balade d’un tableau à l’autre, d’un visage à un autre, d’une perception d’une mère à une autre... Ce sont les différentes facettes, visages, voix, corps, émotions de la femme (des femmes) qui se révèlent au public. L’histoire d’une femme à travers trois générations de mères et de filles questionne notre rapport à la mort, à la solitude, à la séparation, à la naissance, à la vieillesse...
Ce n’est pas une histoire formatée qui est proposée mais plutôt un voyage avec ses arrêts, ses moments de contemplation, ses mystères, ses paysages... Ensuite, c’est au spectateur de construire son parcours intérieur !
contact bastien.leo@free.fr

Et aussi le mardi 8, Square du Château

Tango Sumo Moyen Plume
Conte chorégraphique / 60 minutes / Parking de l'Office de Tourisme
Petite conversation silencieuse pour deux hommes ayant 20 kg et 20 centimètres d'écart. Moyen Plume est un conte chorégraphique pour petits et grands. Narratif dans sa forme, initiat ique dans le fond, les enfants en rient, les parents y songent. Ce pourrait être l’histoire du maître et du disciple ou celle du roseau et du chêne, une vieille histoire en somme. Cette pièce fut créée comme un jeu. Un vrai ! Comme tous les jeux il y a une règle. Poétique certes, mais c'est tout de même une règle. Seulement, parfois, elle s'inverse pour laisser la danse avec ses mots à elle.
Moyen Plume est un combat. La différence crée ici un tout autre dialogue, asymétrique, bien sûr et initiat ique surtout. La danse s'y dessine en perpétuel déséquilibre, une chute incessante des corps entre vivacité et lenteur, gravité et apesanteur.
Moyen-Plume se veut simple, sobre dans son décor et son intention. Drôle ou silencieux... Esquisse légère et rapide d'une danse pourtant pleine. Une sorte d'exercice de style, encore un, pour donner de la danse à la rue, et que chacun imagine la sienne.
contact www.tangosumo.com

Compagnie Ubi Border Line
Danse & objets / 60 minutes / Place des Otages
L’identité comme une énigme à déchiffrer, à découvrir. Qui sommes-nous réellement ? A la recherche de soi, se pourrait-il que l’on découvre quelqu’un d’autre ?
Un personnage à la fois possédant et possédé par des objets, guidé par ses obsessions, décline plusieurs facettes de son identité. Il dévoile nos rêves de grandeur, nos quêtes impossibles. Il révèle la peur qui nous démange, la confiance fragile en nous-même, le contrôle que nous aimerions posséder, l’égarement de soi. La présence d’un musicien, chef d’orchestre aux multiples instruments, accompagne à distance les changements d’états de ce personnage.
contact www.cie-ubi.com

Et aussi le mardi 8, Place des Otages

TransmémoriaMovida ex machina
Fable cybertechnologique / 60 minutes / Cours du musée des Jacobins
Dans un univers futuriste où la puce électronique gère désormais le quotidien des hommes, la machine souveraine, lasse de l’indiscipline permanente des hommes, s’invente un monde parallèle, idéalement peuplé d’ombres. De cette population virtuelle, deux silhouettes vont émerger et entreprendre de rejoindre l’état d’humanité, en retissant les liens d’une mémoire disloquée entre passé, présent et avenir.
Convoquant les techniques du théâtre, de la vidéo Art, du son et lumières, de la danse, des percussions, Eric Goubet s’empare des réalités pour les projeter sur l’écran de notre Histoire. Utilisant comme un miroir le classicisme et la grandeur des lieux où il installe sa fable cybertechnologique, invitant Mozart et la Callas à se réconcilier avec le fracas de nos “petites musiques” urbaines, il nous interroge sur notre responsabilité de bâtisseurs d’une mémoire future.
contact transmemoria@wanadoo.fr

Et aussi le mardi 8, dans la cours du musée des Jacobins