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Le 1er mai : la parole est dans la rue
En ce premier jour de Mai, Garlan donne le coup d’envoi de la 5e édition du Mai des Arts. De
coup d’envoi, il y en a eu en réalité trois.
Trois coups qui ont appelé le théâtre à sortir
dans la rue, trois coups qui ont ouvert la voie et le cœur de
Garlan au théâtre pour de spectaculaires découvertes. Pique-nique
champêtre et en fanfare pour débuter
!
C’est à 12h12 que
le maire de Garlan a accueilli M Yvon Hervé, président
de la Communauté d’agglomération du Pays de Morlaix,
sous les applaudissements silencieux des habitants. Sur le parvis de
sa mairie, il lui a confié symboliquement
la clef de sa ville et la jointe aux vingt clefs représentant
les communes ayant accueilli le Mai des Arts depuis sa création
en 2001.
A 13h, l’appel du casse-croûte est sonné par les cloches de l’Eglise des sept douleurs, édifice qui aurait pu être rebaptisé pour l’occasion L’Eglise des sept bonheurs, comme les sept rendez-vous proposés aux habitants de Garlan et ses alentours. « C’est du plein de n’importe
quoi ça ! », déclare un spectateur à propos
des personnages délurés de la « Famille Magnifique » déambulant
en public sur le toit de leur camion pour la toute première fois. « C’est
les arts de la rue, c’est pour ça. » lui
répond un autre. En voilà deux qui ont tout compris. Car
les arts de la rue c’est ça. Ce sont de multiples propositions
artistiques, des pratiques et des espaces infinis, aussi nombreux que
les artistes peuvent les imaginer et les créer, aussi vaste que
l’est l’espace public.
Pensée du jour : A Garlan, 7 bonheurs valent mieux qu'un seul...
Prochains rendez-vous avec le Mai des Arts dans la Rue en pays de Morlaix :
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Textes : Aurélien Marteaux |
