Eclipse du 11 août : Morlaix
1ère ville au monde
à rendre le port de lunettes obligatoire !
La ville de Morlaix en Finistère s'apprête à vivre
un mercredi 11 août bien particulier, entre éclipse solaire
et Festival des Arts dans la Rue.
 Dès
11h11, la tenue d'éclipse sera exigée sur l'ensemble
du domaine communal et le port de lunettes obligatoire. La Brigade Spéciale
des Contrôleurs du Ciel veillera à la stricte application
de cette obligation. Parmi les risques encourus par les contrevenants
qui n'auraient pas froid aux yeux, citons "la Mise à l'Ombre du
Viaduc", "la Garde à Vue les Yeux Bandés", ou encore "la
Nuit Blanche Passée au Violon".
A 12h16, en plein jour mais profitant
de l'obscurité passagère, les artificiers du FAR allumeront
un feu d'artifice au pied du viaduc.
Toute la journée, le port
de lunettes sera toujours obligatoire. La Brigade effectuera les contrôles
nécessaires pouvant aller jusqu'à des perquisitions à
domicile dans le but d'informer la population des risques encourus.
 A
19h33, 3 coups de canon sonneront le rituel du début
des spectacles.
A 22h32, les Porteurs de lunettes
ont rendez-vous au Kiosque pour une "Radio-photo monumentale" avant d'assister
au Lâcher de Violons, la grande scénographie céleste
de la Cie Transe Express, qui associe 40 percussionnistes, une chanteuse
lyrique, une trapéziste et un quatuor à cordes hissés
par une grue à 30 mètres du sol.
A compter de ce 11 août 99,
et par décision millénaire des Mordus des Arts de la Rue,
le port de lunettes restera ensuite obligatoire
chaque mercredi à Morlaix. Le Syndicat des Opticiens
Mordus s'est immédiatement déclaré partenaire de
l'opération en reprenant à son compte le slogan "Pas
de lunette = Pas de Far" (Far étant employé comme
Festival des Arts dans la Rue ou comme l'excellent dessert breton que
l'on trouve dans les pâtisseries Morlaisiennes).
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Six
enragés volontaires au service musical de la rue… Leur mission ?
Investir trottoirs et comptoirs et envahir vos oreilles. Sur terre
ou sur échasses, ce commando acoustique et mobile associe
jazz bohème et groove oriental à son folklore personnel :
compositions et reprises à la sauce Pépère
et bouquet de chansons vaporisé d'improvisations. Attention,
les Pépères ne savent pas se tenir tranquilles et
adorent créer des situations inattendues… Voilà bien
des surprises en perspective.
C'est
parce qu'elle se situe dans une zone ambiguë entre fiction
et réalité, à la frontière du quotidien
et du spectaculaire que cette satire politique à l'humour
décapant nous touche. On a envie de bondir à l'écoute
du jargon qu'on nous déblatère, on réagit à
l'énormité de certaines situations proprement dramatiques,
engendrées par le fonctionnement aberrant de l'entreprise
commerciale, symbole du mercantilisme qui régit l'ensemble
de notre société pervertissant les rapports humains
les plus élémentaires.
Un
homme, une femme, trois raisons de se disputer. En plus, Laly et
Milou sont mariés !!! Lorsqu'ils n'arrivent plus à
faire la différence entre la scène et la vie de tous
les jours… Chacun en prend pour son grade ! Mais comme dans
les romans, l'amour a toujours le dernier mot… Un duo explosif utilisant
les techniques de cirque traditionnelles, San'Chap propose la tendresse
triomphante rend infiniment sympathique.
Sept
comédiennes, 7 cabines placées côte à
côte sur un semi-remorque de 14 mètres. Une tranche
de vie, une journée particulière de sept femmes,
inconnues l'une à l'autre, dans leur univers quotidien.
L'habitude, le banal finit par rouvrir la déchirure par
où s'échappent le fiel et le miel, le suc de cette
espèce particulière. Une passerelle poétique
entre arts plastiques et théâtre, une écriture
esthétique et sensible. Un regard à la fois tendre
et décapant sur la féminité.
Résolument
baroque, "Lâcher de violons" complète la trilogie
des machines volantes (les Maudits Sonnants, Mobile Homme) imaginées
par G. Rhode toujours inspiré par le délire moderniste
du sculpteur Calder. Après un déambulatoire où
s'installe, telles les pulsations d'un cœur battant la chamade,
une cadence quasi magique menée par deux jacquemarts humains,
les percussionnistes amplifient le mouvement et prennent d'assaut
le "char à rythme" conçu spécialement pour
le spectacle. Puis, soudain, dans le ciel, des violons ;
la voix vertigineuse d'une chanteuse lyrique donne le ton à
la trapéziste... Cordes tendues et courbes harmonieuses
jouent sous le hasard des déplacements des palonniers du
mobile…
Jeune
harpiste bigoudène, Morgan mêle les sons cristallins
de sa harpe qui l'accompagne partout depuis son enfance aux
sonorités ensorceleuses de sa voix de fée. Elle
célèbre son amour des terres celtes et de leurs
coutumes dans différentes langues, français, breton,
irlandais, restituant dans son art fait de ballades traditionnelles
et de compositions personnelles toute l'âme et la nostalgie
de ces contrées de légendes.
Né dans la région des Abers, Diwall est un des
premiers groupes à oser mettre des percussions africaines
dans les Festou-Noz. Son 2ème album "Setu ar Vutiez"
comporte 8 compositions originales, traditionnellement bretonnes
et très dansantes, mais enrichies, de par la formation
éclectique des musiciens, d'influences blues, rock et
reggae, agrémentées d'une petite pincée
d'afro-cubain.